Cromwell Stone

Toxico du clavier Nombre de messages : 2360 Date d'inscription : 11/04/2006

Cromwell Stone était étendu sur le sable, la mer venait lui lécher les doigts au gré des vagues.
Il repris peu à peu conscience, mais son esprit était confus, il essayais de se rappeler les événements passés...
Soudain tout lui revint en bloque !
Après une longue quête pleine d'énigmes et de dangers, il avais réussit à délivrer de la roche un créateur, ces êtres dénués de pensé qui parcourent l'univers et sèment la vie derrière eux.
Mais Cromwell était en fin de vie, et il avais décidé de prendre le risque de partir au coté du créateur libéré. Et le voilà ici, dans ce nouvel univers, doté d'une nouvelle jeunesse, et prêt à conquérir dans un premier temps cette nouvelle planète, et ensuite l'univers tout entier.
L'histoire était encore à écrire ici, et il comptait bien y laisser sa trace.

/hrp
Je reprends ici le texte de ma candidature, pour la cohérence avec mon personnage Smile

je n'approfondirais pas l'histoire évoqué parce qu'elle est contenu dans la BD Cromwell Stone de Andreas, et je préfère inventer mes RPs Wink

ps : je continurais je récit à la première personne.

Toxico du clavier Nombre de messages : 2360 Date d'inscription : 11/04/2006

J'étais assis sur le sable au bord de la mer, le soleil commençait à décliner, l'endroit n'en était qu'encore plus beau :
à droite comme à gauche la plage s'étendait à perte de vue.
derrière il y avait des falaises d'une cinquantaine de mètres de haut, sans laisser de passage apparent vers les terres.
et devant moi...la mer, cette magnifique et immense étendu ou se reflétais le soleil couchant.
Quoi de mieux que cet endroit perdu, sur une planète inconnue d'un nouvel univers, pour réfléchir à sa vie passé, et aux erreurs à ne pas commettre dans cette nouvelle vie qu'on m'avait donnée ?

J'étais perdu dans mes pensées quand soudain une fillette apparue devant moi, je ne l'avais pas vue venir, elle était habillé d'une petite robe blanche salie par la poussière et le vent. Mais ce qui m'intriguait était ces petites plaques brillantes qui parsemaient toutes les partie apparentes de son corps, excepté le visage. Petit à petit je réalisait que c'était des écailles !
La petite fille remarqua mon expression de surprise et s'enfuie en courant, avec une rapidité que je n'aurais pas cru capable venant d'une enfant.
J'essayais de la suivre mais ses petites jambes la portaient aussi vite que le vent, je parvenais néanmoins à découvrir la brèche dans la falaise par laquelle elle était passé et m'y aventurais.

Arrivé en haut, la vision de cette immense forêt me surprit, le contraste avec la plage déserte et les falaises de roche nue était saisissant !
C'est à ce moment là que je réalisais vraiment que je n'étais plus dans un rêve, j'avais gagné une nouvelle santé et une nouvelle jeunesse, et j'avais ce monde inconnu et magnifique à portée de main...je frémissais d'impatience à l'idée de tout ce qui m'attendait.

Mon esprit revint à la fillette, était-elle vraiment humaine ? après tout je pouvais m'attendre à tout ici. Peut être s'était-elle enfui à cause de ma propre apparence...ou alors était-elle un sorte de monstre coursé par les hommes qui donc en me voyant avait eu peur du danger ? il fallait la retrouver et éclaircir tout ça.
Quelque soit la direction où je regardais, il n'y avait que la mer et la forêt, pas d'enfant en vue...
Allez fait marcher ta tête Cromwell !
Oui ! je me rappelais enfin que dans ma vie passé j'avais fait un peu de chasse au gros, et par là même j'avais appris à lire les empreintes sur le sol, ça remontait à longtemps et la mise en application allait être difficile...
Néanmoins j'arrivais à trouver ses traces à la sortie de la brèche, il ne restait plus qu'a les suivre jusqu'à ce que la nuit me contraigne à bivouaquer.

Une heure plus tard, j'avais le dos meurtri à force de me baisser pour mieux voir le sol, j'avançais lentement mais j'étais quand même enfoncé de quelques kilomètres dans la forêt.
Il devenait de plus en plus dur de voir les pas de l'enfant dans le crépuscule tombant, je décidais alors de m'arrêter ici pour la nuit.
Je réalisais soudain que la totalité de mes affaires se résumaient à mes vêtements, mon porte feuille qui serait sans doute d'aucune utilité ici, un petit couteau au manche en bois, et mes cigarettes avec un briquet. Pas de provisions, pas de rechanges, ni gourde, heureusement que je me trouvait dans une foret luxuriante et non un désert de rock...
Mon ventre se mit à gargouiller, par chance je m'était arrêté près d'un petit torrent, je cassais une branche, et la plantais dans le sol pour marquer l'endroit ou j'avais laissé les empreintes, et me dirigeait vers le cours d'eau.

Après avoir enlevé mes vêtements, je me glissait dans l'eau, m'allongeait dans un rapide comme si j'étais dans un jacuzzi, et restait la perdu dans mes pensées...
Au bout de quelques minutes passées comme ça, mon ventre recommença à se manifester, je décidais alors de m'essayer à la pèche à la mains. Je trouvais un endroit approprié, et le résultat ne si fit pas attendre : la rivière débordait de poissons, j'en attrapais trois et retournais sur la berge pour me rhabiller.
Il faisait déjà noir, j'allumais un feu et fis griller mon repas.

La chaleur était réconfortante et le poisson tenait bien l'estomac. je m'adossais à un arbre, allumais une cigarette, et restais là... à réfléchir aux jours qui allaient venir. Le sommeil me surprit alors que je n'avais même pas fini la cigarette.

J'aime bcp Very Happy

la suite la suite ...

Glandeur épileptique Nombre de messages : 822 Date d'inscription : 11/04/2006

excelent ca se lit tout seul . La suite

Toxico du clavier Nombre de messages : 2360 Date d'inscription : 11/04/2006

Un rayon de soleil me réveillât, la sensation était plutôt agréable, je gardais les yeux fermés pour laisser le temps à mon esprit d'émerger.
Mais quelque chose me gênait...
On m'observe !
Mon esprit bouillonnait, où était mon couteau ? j'avais rangé des bûches près du feu, peut être qu'elle serviraient de massues.
Je n'avais pas bougé, rien qui puisse indiquer que j'étais réveillé, je me concentrait pour écouter et guetter un quelconque mouvement autour de moi, mais rien n'indiquait une présence...
J'ouvrais les yeux et me levais d'un coup sur mes jambes ! prêt à me jeter sur un agresseur ou un voleur. Tout ce que je vis, c'est cette petite enfant, dans sa robe blanche sale. Elle me fixait de ses yeux innocents, le soleil se reflétait sur ses écailles et lui donnait un air mystique.
je me relâchais.

Comme elle ne partait pas, je me décidais à parler :

- Bonjour
- ...
- Je m'appelle Cromwell Stone, et toi ?
- ...
- Tu comprends ce que je dis ?
- ...
- Bon...

La fillette n'était pas dangereuse, du moins le pensais-je, je décidais de l'ignorer et de ranger mes affaires, ramassais la clope près de l'arbre, emballais le reste du poisson que j'avais laissé hier soir, et je mis des pierres sur les restes du feu.

Alors l'enfant prit la parole :

- Je ne suis pas sensée parler aux humain...mais vous avez l'air diffèrent des autres. Eux sont méchant, vous êtes marrant avec vos poissons.
- Tu m'as donc observé...

Je rougit un peu, l'idée qu'une petite fille m'ai vue dans la rivière était un peu dérangeante.
Je repris :

- Tu as dis que tu ne devais pas parler aux humains, c'est donc qu'il y en a d'autres comme toi qui t'ont dit ça, pourrais-tu me montrer où tu habites ?
Elle s'agitât sur ses jambes, se tordant les mains. La fillette semblait angoissé.

Tout à coup elle partit en courant à travers les arbres, je n'essayais même pas de la suivre, sachant la tache vaine, mais je notais la direction qu'elle avait prise.
Je comptait bien reprendre mon pistage : je glissais mes affaires dans ma veste, ainsi que le poisson, et me mis en marche.

Cela faisait plus de deux heures que je marchais courbé pour repérer les traces de l'enfant, j'avais bien avancé, mais toujours rien en vue...pas de constructions, pas de fumée au dessus des arbres, pas d'autre bruits que ceux qu'on entend d'ordinaire dans une foret. Je commençais à me demander si je n'avais pas rêvé l'apparition de cette petite fille.
Mais ses paroles me revinrent en mémoire : elle m'avait observé ! peut être était elle en train de m'observer en ce moment même !
Je m'arrêtais alors et criais :

- Petite ! si tu es là, tu peux sortir à découvert ! je ne te veux pas de mal.
- ...
- Hého !

Je répétais deux ou trois fois ces paroles, sans succès.
Au moment où j'allais reprendre ma marche, une voix grave retenti derrière moi :

- Bonjour à toi étranger, il n'est pas très prudent de crier si fort dans la foret.

je gardais le silence pendant quelques secondes, le temps d'examiner les alentours et d'évaluer la personne qui venait de parler : c'était un humanoïde de grande taille, enfin plus qu'un humain moyen, il portait aussi des écailles sur son corps.
Il avança d'une démarche traînante mais ses mouvement laissaient penser qu'il était d'une force et d'une dextérité prodigieuse.
Je répondis avec prudence :

- Bonjour, à votre allure je suppose que vous devez connaître la petite fille que j'ai vu hier et ce matin ? elle s'est enfuit, mais je ne lui voulait aucun mal. Je cherchais juste à comprendre ce qu'elle faisait là.
- Et elle, la raison de votre présence...d'après ses dires vous n'êtes pas comme la vermine humaine qui nous pourchasse, je suis venu vérifier par moi même.
- Écoutez...je ne sais rien de la situation en votre monde, car je n'y suis présent que depuis hier, mais mon histoire serait trop compliqué à raconter.
Je sais que ça peut paraître bizarre... je vous demande de me croire.
- Soit, les moyens de venir sur cette planète sont multiples, peu m'importe lequel vous ayez utilisé.
Je vais vous emmener dans notre village, mais vous devrez garder les yeux bandés jusqu'à notre arrivée. Comprennez que nous ne pouvons pas donner notre confiance à nimporte qui.

Je restais interloqué par ses dernières paroles ! "les moyens sont multiples pour venir en ce monde" ? il semblait que j'avais atterri quelque part où la technologie était bien plus avancée que dans mon ancienne vie.

L'homme n'avais pas l'air d'avoir de mauvaises intentions, je décidais de le suivre, peut être aurais-je des réponses à mes questions au bout du chemin...

Toxico du clavier Nombre de messages : 2360 Date d'inscription : 11/04/2006

Nous arrivâmes devant une grande falaise couverte de plantes grimpantes, Il me découvrit les yeux.
Nous avions monté une petite côte avant d'y arriver et en me retournait je pouvais voir l'immensité de la foret, un océan vert surplombé de l'océan bleu et non moins beau à l'horizon.
Le temps que je me retourne vers l'homme aux écailles, il avait disparu !
Un peu affolé, je regardais tout autour de moi mais nul part je ne le voyais, c'est alors qu'une voix retenti, c'était la sienne :

- Surprenant hein ? il fallait au moins ça pour dérouter nos ennemis !
Avancez vers la paroi.

Je m'exécutais, dubitatif.

- un peu plus à gauche, posez votre main près de la racine qui sort de la roche.

Encore une fois je m'exécutais, et ma main passa à travers le rocher !
Je la retirais vivement. Puis je repris mes esprits et décidais de me lancer : je passais à travers la paroi.
Je me trouvais dans un sorte de sas de deux mètres de hauteur et largeur, derrière moi plusieurs faisceaux lumineux se dirigeaient vers le passage que j'avais emprunté, je me dis que ça devait être un sorte d'hologramme.

- L'illusion est parfaite, je sens que je ne suis pas au bout de mes surprises !
Mais pourquoi m'avoir découvert les yeux en arrivant ? je suis maintenant capable de retrouver l'endroit et vous dénoncer...

- Nous autre Vipères pouvons sentir certaines choses, et en disant ça vous me prouvez que j'ai eu raison.
Venez, à présent je vais vous amener au centre de notre complexe, après ça vous devrez vous débrouiller pour découvrir notre repaire, j'ai quelques affaires à régler.
Mais n'ayez crainte je vous rejoindrais bientôt.

Le mot Vipère retint mon attention, était-ce simplement un nom comme pour les tributs, ou cela avait-il à voir avec leurs écailles ?
Je découvrirais ça part la suite.

Nous sortîmes du sas pour nous retrouver dans une immense salle et je me rendis compte que tout un pan de falaise n'était en réalité qu'une vitre non transparente de l'extérieur, mais de l'intérieur nous avions une vue panoramique sur toute la foret.
Il me conduisit à travers nombres de couloirs jusqu'à déboucher dans ce qui ressemblait à une place de village, pleine de bruit et de gens, mais la différence était dans la lumière artificielle.

- Je vous laisse ici. N'ayez pas peur les gens savent que si vous êtes ici c'est que quelqu'un vous y a emmené en toute confiance. même si beaucoup lanceront des regards suspects à votre passage, ils ne sont pas méchant !

- Très bien...euh...à tout à l'heure donc.

Il s'éloigna à travers la foule et je restait là, dans l'embouchure du couloir, un peu désorienté.

/hrp
c'est un peu court je sais, la suite vient ce soir normalement, là je dois aller me faire à manger j'ai faim Razz

Toxico du clavier Nombre de messages : 2360 Date d'inscription : 11/04/2006

Je restais là quelques minutes, le temps d'emmagasiner tout ce qui venait de se passer depuis mon arrivé sur la planète, avant de plonger dans ce village étrange.

Un groupe d'enfants qui arrivait en courant dans le couloir me sortit de ma léthargie, ils s'arrêtèrent brusquement devant moi, aucun d'eux ne parla, puis ils repartirent de plus belle dans une autre couloir adjacent.
Je décidais de me lancer dans la foule, rien ne servait de se poser des questions maintenant, mieux valait en voir le plus possible et se renseigner ensuite au près de l'homme qui m'avait mené ici.

Le lieu était vraiment étrange, en regardant en l'air on pouvait distinguer la voûte d'une caverne, mais lorsqu'on baissait le regard sur les gens et les constructions rien ne laissait penser qu'on était sous plusieurs dizaines de tonnes de roche...
Ces gens était en grande partie habillé de combinaisons grises-noires avec un V rouge qui partait des épaules jusqu'au nombril, l'ensemble était plutôt élégant, mais stricte également. Les vieillards et les enfant au contraire étaient habillés de façon presque extravagante, tout en couleur et en sur-couches.
Je passais à l'examinassions des maisons : elles étaient faites de pierres entassé et soudées, mais surtout l'absence d'angles les caractérisait : la plupart avaient une structure en cercle ou ovale, mais leur hauteur ne dépassaient pas 4 étages.
Je me demandais combien de personnes vivaient ici ? Encore une question qui attendrait le retour de mon guide.

Cela faisait une heure que je déambulais dans la grotte, surpris de sa grande superficie que je ne soupçonnais pas, quand une femme m'interpella :

- Bonjour humain, Haido m'a chargé de t'amener à lui.

- Haido ?

- La Vipère qui t'a amené jusqu'ici, suis moi nous allons passer par les couloirs extérieurs à la ville pour aller plus vite.

- Ah...bien. Je ne savais pas son nom. Puis-je me permettre de demander le votre ?

- Je connais déjà votre nom, il est donc légitime que je vous donnes le mien : je m'appelle Jaihya.

- Enchanté de faire votre connaissance Jaihya, je...

- TUUUUUUUUUUT TUUUUUUUUUUT TUUUUUUUUUUT !

je fus coupé dans ma phrase par une alarme, en trois battements de coeur je pu voir quantité de gens courir autour de moi à une vitesse surprenante, Jaihya posé la main sur mon épaule et me dit :

- Il y a un danger dehors, toutes les Vipères valides doivent se rendre à la salle d'armement, continuez le couloir sur votre gauche sur cents mètres, puis tourner à gauche et vous serez en sécurité.
Désolé je dois partir avec mes frères Vipères !

Et elle parti en courant parmi les autres.
Je commençais à me marcher dans la direction qu'elle m'avait indiqué quand je réalisais qu'il me fallait suivre tous ces gens, qui étais-je pour me cacher dans un coin et attendre pendant que ceux qui m'avaient accueilli risquaient peut être leurs vies ?!

Je retournais dans le couloir principal et suivit la marrée.

/hrp
désolé je m'arrête juste avant une action lol, mais là je suis un peu fatigué et j'ai pas mal de choses à faire avant de me coucher, je ferais la suite demain Wink

j'espère que vous aimez pour l'instant !